Tous les groupes ont pris part à ce travail.
À l'époque, le rapport nous avait permis de braquer le projecteur vers le secteur de la grande distribution et des centrales d'achat, notamment les centrales internationales. Il avait mis en exergue certaines pratiques au sujet desquelles plusieurs élus s'interrogeaient, s'agissant notamment des déréférencements abusifs vis-à-vis des industriels, des pénalités logistiques, des négociations systématiques en déflation et des services internationaux, dont certains étaient réels, mais dont une partie était virtuelle. La commission d'enquête a mis en avant ces différents éléments et a permis à Grégory Besson-Moreau de rédiger, je le répète, une belle proposition de loi, avec l'appui et, disons-le, la complicité du ministre de l'agriculture et de l'alimentation. On ne peut que s'en réjouir parce que tout ceci donne corps et fait écho au travail parlementaire.
La finalité, c'est un meilleur partage de la valeur, de la terre à l'assiette, du producteur au consommateur. Depuis quinze ans, la loi de modernisation de l'économie – à l'époque, j'avais pris soin de ne pas la voter,…