Intervention de Sophie Cluzel

Séance en hémicycle du jeudi 7 octobre 2021 à 9h00
Justice et autonomie en faveur des personnes en situation de handicap — Présentation

Sophie Cluzel, secrétaire d'État chargée des personnes handicapées :

Vous le voyez, nous faisons ce à quoi nous nous étions engagés.

Je souhaite également évoquer avec vous un sujet fondamental : la prise en charge des femmes victimes de violences. Grâce aux dispositions que nous avons étudiées avec les caisses d'allocations familiales, sous dix jours, ces femmes ont accès à l'AAH sans avoir à justifier de leur situation.

Venons-en maintenant aux nouvelles dispositions que vous proposez concernant la prestation de compensation du handicap. Celle-ci est destinée à couvrir les surcoûts de toute nature liés au handicap dans la vie quotidienne. Il peut s'agir d'un besoin d'aides humaines, d'aides techniques ou encore d'aménagements du logement ou du véhicule, des surcoûts résultant du transport… Afin de répondre spécifiquement aux besoins et aux aspirations de la personne handicapée, cette prestation individualisée est étudiée par les équipes pluridisciplinaires des MDPH – dont les départements sont responsables.

Vous l'avez rappelé, le Président de la République s'était engagé lors de la Conférence nationale du handicap à une adaptation effective de la PCH au handicap psychique et aux troubles du neuro-développement. Je sais que de nombreuses personnes en situation de handicap ne peuvent aujourd'hui accéder à l'accompagnement leur permettant le plein accès à l'autonomie. Ces besoins spécifiques se manifestent particulièrement sur le volet « aide humaine » de la PCH, aide souvent indispensable pour assurer aux personnes l'accès à un logement, garantir qu'ils prennent soin de leur santé et participent à la vie sociale.

Alors même que nous avons fait largement évoluer le périmètre de la PCH pour garantir de nouveaux droits, il est indispensable de répondre à l'attente légitime des personnes et de leurs familles, car contrairement à ce que j'ai pu lire, monsieur le député, le Gouvernement et la majorité présidentielle sont concernés par la prise en charge des troubles du spectre de l'autisme et des troubles psychiques – et pas depuis hier, pas depuis l'occasion politique d'une niche parlementaire, mais depuis l'élection du Président de la République, depuis que nous sommes en mesure de changer les choses !

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