Je le dis et le répète, l'abattement forfaitaire que le Gouvernement propose dans le projet de loi de finances ne saurait nous satisfaire. Il ne répond en rien aux enjeux d'autonomie et de dignité des personnes. Nous persistons à penser qu'il s'agit d'une solution froide et technique à un enjeu politique et philosophique.
Notre combat continue, n'en déplaise à certains, car il est profondément juste. Je salue l'initiative de notre collègue rapporteur Aurélien Pradié, qui le reprend, et je ne m'étendrai pas sur les conséquences absurdes et parfois dangereuses du mode de calcul actuel de l'AAH. Il oblige en effet un trop grand nombre de personnes à renoncer à se marier ou à vivre en concubinage par peur de perdre une allocation à laquelle ils ont droit et dont ils ont besoin.