Au-delà, le texte que nous examinons vise à améliorer l'accès à la prestation de compensation du handicap. Le sujet est important, car la PCH est une condition du maintien à domicile et de l'autonomie des personnes en situation de handicap. Des avancées ont déjà été permises – suppression de la limite d'âge de 75 ans, aide à la parentalité ou encore possibilité d'un droit à la prestation à vie –, mais d'importantes marges de progression demeurent. Les évolutions que propose le texte vont dans le bon sens ; elles reprennent d'ailleurs les préconisations de Denis Leguay. Les associations attendent depuis des années la publication d'un décret révisant le référentiel pour l'accès à la PCH. Le texte permet d'en fixer le cadre. J'insiste aussi sur la nécessité de porter la barrière d'âge de 60 à 65 ans. La loi de 2005 indiquait déjà que les barrières d'âge seraient amenées à disparaître dans un délai de cinq ans, ce qui n'a pas été le cas.
Chers collègues, nous avons encore du chemin à parcourir pour garantir effectivement l'autonomie et l'inclusion des personnes en situation de handicap. Aujourd'hui, nous avons l'occasion de franchir un pas supplémentaire : ne ratons pas une fois de plus cette opportunité !