Enfin, à celles et ceux qui pensent que ce texte-là ne peut pas aboutir, je voudrais simplement rappeler une réalité parlementaire. Il y a deux ans, dans cette assemblée, nous avons défendu une proposition de loi visant à protéger les femmes et les enfants victimes de violences conjugales. Cette proposition de loi, adoptée au mois de novembre, est entrée en application au mois de janvier suivant. Si vous imaginez qu'en quatre mois, nous ne sommes pas capables de débattre d'une loi et de la faire entrer en application, prenez quelques exemples récents et vous verrez que c'est tout à fait possible. Notre seule intention, qui vous dérange peut-être, est de faire avancer la cause et de vous mettre au pied du mur.