Que fait le père ? Il se rend à la MDPH pour rencontrer les personnes qui ont pris cette décision. On lui répond que ce n'est pas possible.
Pour se faire entendre, il dit qu'il connaît un député ou je ne sais quel dessinateur ou chanteur renommé. Par crainte, on le laisse franchir la porte. À l'étage, il trouve quelques médecins dans une pièce remplie de dossiers. Finalement, après une petite explication, les médecins lui disent qu'il s'agit d'une erreur et qu'ils vont la corriger. Olivier leur a alors dit : « Mais bon sang, vous vous rendez compte que 90 % des gens ne vont pas venir jusqu'à la MDPH, qu'ils ne vont pas réussir à monter jusqu'à votre étage et ne vont pas pouvoir expliquer leur situation à des humains ? Tout ce qu'ils vont recevoir, c'est un non ; ils vont devoir refaire un dossier, alors qu'ils en ont déjà rempli beaucoup, et contester la décision devant les tribunaux et ainsi de suite. »
Quand des décisions aussi importantes pour l'existence des familles sont en jeu, prévoir la possibilité de s'expliquer devant les personnes qui les prennent me semble une mesure de bon sens.