Intervention de Olivier Dussopt

Séance en hémicycle du lundi 11 octobre 2021 à 16h00
Projet de loi de finances pour 2022 — Présentation

Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des comptes publics :

Permettez-moi de vous dire, pour commencer, le plaisir que j'ai de vous retrouver en séance publique pour entamer ce marathon budgétaire, qui, sans nul doute, nous occupera intensément ces prochains jours et ces prochaines semaines.

Ce projet de loi de finances – le dernier du quinquennat – que j'ai l'honneur de vous présenter avec Bruno Le Maire, ministre de l'économie, des finances et de la relance, traduit nos grandes orientations pour l'avenir, ainsi que les stratégies en matière de finances publiques déployées depuis le début du quinquennat, puis face à la crise.

L'année dernière, à la même époque, nous abordions l'examen du budget avec le sentiment inconfortable de l'incertitude sur l'évolution de la situation sanitaire, les perspectives économiques ou l'intensité du soutien à apporter. L'horizon n'est sans doute pas complètement clair, mais nous avons l'immense satisfaction des résultats du soutien massif que nous avons mis en œuvre, notamment avec une croissance économique à un niveau élevé et le retour à un taux de chômage inférieur à celui d'avant la crise et équivalent à celui de la fin de 2007.

Nous abordons par conséquent ce PLF dans une bien meilleure situation, forts d'une croissance robuste ; par ailleurs, la sortie de la crise est l'occasion de penser la France de 2030. C'est pourquoi, comme Bruno Le Maire vient de le dire, nous vous proposerons de modifier ce budget pour y intégrer le financement du plan d'investissement que le Président de la République présentera.

Je souhaite, pour ma part, concentrer mon propos sur deux points essentiels : d'abord, ce budget permet de tenir les engagements du Président de la République, du Gouvernement et de la majorité ; ensuite, après les quatre premiers budgets, je veux souligner ce qu'il apporte en matière de pouvoir d'achat des Français.

Tel que nous vous le présentons, ce projet de loi de finances est avant tout une promesse tenue. Il concrétise les engagements du Président de la République et du Gouvernement et renforce, en premier lieu, les moyens alloués aux missions régaliennes.

D'abord, il permet de réarmer l'État, comme nous nous y étions engagés. Nous faisons ce que nous avons dit. Nous respectons et appliquons la loi de programmation militaire, grâce à une augmentation de 1,7 milliard d'euros des crédits du ministère des armées. Nous tenons ainsi nos engagements.

Nous augmentons également les moyens consacrés au ministère de l'intérieur, à hauteur de 1,5 milliard d'euros, et finançons ainsi les annonces faites par le Président de la République dans le cadre du Beauvau de la sécurité, ainsi que les engagements pris par le ministre de l'intérieur.

Nous augmentons enfin de 8 %, et ce pour la deuxième année consécutive, le budget alloué au ministère de la justice – je souligne que, si chacun s'était accordé à dire l'an dernier qu'une telle hausse était historique du fait de son montant, elle l'est d'autant plus cette année, avec une répétition pour la deuxième année consécutive, je le répète, d'une augmentation de 8 %. La loi de programmation pour la justice est ainsi respectée et nos engagements sont tenus.

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