Ce plan devrait en effet donner lieu à quelques redéploiements limités dans ce texte et dans le collectif budgétaire que nous examinerons dans quelques semaines, le projet de loi de finances rectificative (PLFR) de fin de gestion. Cependant, là encore, l'enveloppe globale et la structure d'ensemble sont respectées : nous l'avons dit et nous le faisons. Ce n'est pas seulement important en termes de sincérité budgétaire et de promesses politiques tenues : ça l'est également pour tous les acteurs qui bénéficient des crédits du plan de relance. De fait, les entreprises de vos circonscriptions demandent d'abord de la lisibilité, de la compréhension. Les choses sont certes parfois un peu complexes, certains fonds thématiques et sectoriels sont encore un peu trop kafkaïens et il faut encore remplir trop de formulaires mais, globalement, le plan de relance, ça marche – si ça ne marchait pas, les fonds ne seraient pas décaissés à ce rythme et nous n'observerions pas un tel niveau d'investissement dans nos entreprises et un tel niveau d'emplois retrouvés.
La troisième mesure essentielle du texte est la mise en œuvre des engagements pris en termes de politiques publiques prioritaires. Sur ce point encore, j'ai entendu dire depuis plusieurs semaines que ce budget serait trop dépensier, qu'on allait « cramer la caisse » avec ce projet de loi de finances et qu'on utiliserait le chéquier de la France pour faire campagne. Mais regardez plus précisément où se situent les hausses de dépenses ! Les lois de programmation ont été votées bien avant cet été : la loi de programmation militaire remonte au début de la législature,…