Comment pourrions-nous accepter le risque majeur que le surendettement va faire courir à notre pays ? Ce n'est pas en effet en cantonnant 165 milliards d'euros de dette covid qu'on va alléger le fardeau : ce n'est que de la cosmétique budgétaire nourrie par des arrière-pensées politiciennes, disons-le.
Qui peut sérieusement accorder le moindre crédit à cette promesse d'estrade d'affecter pendant vingt ans au remboursement de cette dette 6 % du surcroît de recettes annuelles ? Vous vous moquez de nous, vous qui avez déjà allongé de dix ans le remboursement de la dette sociale à la caisse d'amortissement de la dette sociale (CADES).