Exceptionnellement, et puisque M. Carrez m'a interpellé personnellement dans son intervention, je prendrai la parole avant les explications de vote. Je suis d'accord en tout point avec M. le ministre, et je vais dire les choses assez calmement parce que c'est aussi le rôle du rapporteur général – ce n'est pas à vous que je vais l'apprendre, monsieur Carrez – de veiller à ce que les débats soient empreints de calme et de courtoisie, notamment pendant l'examen des projets de loi de finances.
Quand j'ai accédé à la noble fonction de rapporteur général du budget, la première chose que j'ai faite, c'est de regarder les archives de mes prédécesseurs pour comprendre comment ceux-ci avaient exercé leur rôle. Et je dois vous le dire en toute sincérité, monsieur Carrez, j'estime que vous avez été l'un des meilleurs que j'aie connus. Le Gilles Carrez que j'ai entendu à la tribune n'est pas le Gilles Carrez que je côtoyais.