La science-fiction donne souvent une vision assez juste de l'avenir. Elle peut également nous inspirer, en tant que responsables politiques, en nous faisant réfléchir aux conditions de notre réussite collective.
Je donnerai ainsi l'exemple de Carbone et Silicium, ces deux robots qui traversent les millénaires, avec beaucoup de lucidité sur l'homme et notre société, dans le roman graphique de Mathieu Bablet qui porte leur nom. Si, selon eux, « c'est parce que l'humain est incapable d'agir en tant qu'espèce que les écarts de richesse se sont creusés, que personne n'a voulu faire suffisamment d'efforts pour sauver l'environnement », ils gardent un espoir pour l'humanité, considérant que « le vivre ensemble ne peut fonctionner que par l'effort collectif. En travaillant les uns avec les autres, en s'aidant les uns les autres. Une intelligence globale au service du groupe ». Que cela puisse nous inspirer.