Ce fut un signal adressé aux très riches, et pas à n'importe lesquels : à ceux du monde de la finance ! En quelques mots, pour que nos concitoyens comprennent de quoi nous parlons, vous avez exclu les actions de l'assiette de l'impôt sur le patrimoine et, cerise sur le gâteau, vous avez allégé l'impôt sur le revenu tiré de ces mêmes actions – les dividendes, en quelque sorte – ainsi que les cotisations sociales. C'est scandaleux : en procédant ainsi, vous avez vidé les caisses sociales et privé notre pays de sa capacité à redistribuer les richesses. C'est le principe de la politique de l'offre, indispensable à la relance économique, me direz-vous. Je n'ai pourtant pas observé, depuis, une nette amélioration de la balance commerciale.
L'instauration de la flat tax et la suppression de l'ISF entraînent une perte de plus de 5 milliards d'euros chaque année.