Si je me souviens bien, Mme Louwagie nous a reproché une augmentation des dépenses dites ordinaires de 135 milliards d'euros entre le début et la fin du quinquennat. Je me suis livré à un exercice de comparaison : de 2007 à 2012, on a constaté une augmentation de la dépense ordinaire de 170 milliards et du poids de la dépense publique de 4,5 points – elle est passée de 52,6 à 57,1 %. À l'échelle du présent quinquennat, hors crise, nous avons diminué le poids de la dépense publique et maîtrisé les dépenses.
Mme Pires Beaune a affirmé que ce budget était le reflet de notre politique, qu'elle a qualifiée d'ultralibérale. Cela m'amène à deux réflexions : si l'ultralibéralisme consiste à garantir les salaires et la rémunération des travailleurs en période de crise, à débloquer 35 milliards de fonds de solidarité et à revaloriser la rémunération des soignants pour un montant de 10 milliards, je me demande ce qu'est l'antilibéralisme.