Avant d'en venir à l'examen des articles, je reviendrai sur deux points, en ayant bien conscience que ma réponse est très parcellaire au regard de toutes les interventions de la discussion générale.
Il nous a été reproché de ne pas consacrer suffisamment de moyens à la transition écologique, alors même que le budget du ministère de la transition augmente de 1 milliard à 1,5 milliard par an depuis 2017. Et je ne compte pas les 30 milliards du plan de relance consacrés à la transition écologique qui constituent certainement l'élan le plus important qui ait été donné.
Enfin, je voulais évoquer d'un mot la baisse des impôts. Pardon de vous citer une seconde fois, madame Dalloz, mais c'est vous qui avez abordé le sujet en nous demandant comment les impôts pouvaient baisser alors que les ménages paient plus. Vous avez pris des comparaisons en valeur : vous savez pertinemment que ce n'est pas la référence la plus adéquate. Les impôts ont baissé de 50 milliards à l'échelle du quinquennat : 25 milliards de baisse des impôts de production et de l'impôt sur les sociétés pour les entreprises ; 25 autres milliards pour les ménages, dont 18 milliards au titre de la suppression progressive de la taxe d'habitation sur les résidences principales dont tous les Français ont bénéficié et 5 milliards pour la baisse de l'impôt sur le revenu pour les contribuables des première et deuxième tranches. J'insiste sur ces deux éléments – suppression de la taxe d'habitation et baisse de l'impôt sur le revenu des deux premières tranches – car ils montrent bien que ce sont les ménages modestes et les classes moyennes qui ont bénéficié des baisses d'impôt, et non les plus riches comme on l'entend trop souvent.