Cela aurait déjà dû être fait depuis 2019 – c'est-à-dire l'année suivant son adoption –, dans la mesure où cette loi de programmation n'a jamais été respectée.
Prenons l'exemple du revenu d'engagement pour les jeunes : nous démarrerons avec une inscription dans le budget 2022 à hauteur de 100, 200 ou 300 millions d'euros. Mais nous savons qu'en 2023, en année pleine, 2 milliards seront nécessaires : à raison d'une allocation mensuelle de 500 euros – soit 6 000 euros par an – allouée à 300 000 jeunes, nous parvenons bien à ce chiffre.
Il en est de même s'agissant du plan d'investissement. Vous engagez nos finances publiques, qui sont déjà très détériorées, sur des dizaines et des dizaines de milliards de dépenses nouvelles mais vous refusez de réviser le solde de 2022 et la programmation financière pluriannuelle. Ce n'est pas responsable.