Je voulais revenir également à l'amendement n° 828 que Valérie Rabault vient d'évoquer. La question est simple : il s'agit de savoir qui, en définitive, décide et élabore le budget ? Or cette responsabilité revient au Parlement. Il se trouve qu'il y a quelques semaines, le Président de la République s'est rendu à Marseille, où il a fait des annonces et fait péter les chiffres. Mais ce n'est pas lui qui décide ce qu'il faut faire ou non – je le lui ai d'ailleurs dit. Il revient au Parlement de le décider. Je suis favorable à un soutien de l'État à la ville de Marseille, qui a besoin d'être aidée ; elle ne l'a pas été suffisamment depuis des années et des années. Je ne suis pas opposé à ce que le Parlement vote des crédits en faveur de cette ville, mais il nous appartient d'en décider ; et pour ce faire, nous devons en connaître les éléments.
La deuxième chose que je voudrais dire, c'est qu'il ne suffit pas de faire des annonces, il faut les sanctuariser.