Je ne partage pas votre avis. Nous ne parlons pas d'augmenter les tranches, sinon celles des plus riches, mais de faire en sorte que les tranches dans lesquelles se trouvent ceux qui ont peu de moyens correspondent véritablement à ce qu'ils ont reçu, au fruit de leur travail. Or vous balayez nos propositions d'un revers de main, estimant qu'elles sont défavorables aux investissements.
Mais soyez logiques ! Le ministre a encore répété à la tribune que le Gouvernement faisait des efforts en faveur du pouvoir d'achat des plus démunis. Il faut donc concrétiser ses paroles et accepter notre amendement, afin que les salariés les plus modestes paient le juste prix. Derrière les chiffres, il y a la vie des gens, il y a des hommes et des femmes qui trinquent tous les jours. Or on va leur dire qu'ils vont devoir entrer dans les cinq tranches, payer comme tout le monde quel que soit leur revenu. Ce n'est pas juste.