…c'est un signal, j'en conviens. La majorité a mis un terme à la diminution du quotient familial, engagée sous la législature précédente, mais elle ne souhaite pas non plus revenir en arrière, d'abord parce que ça a un coût, et je sais que vous y êtes sensibles – vous nous l'avez démontré à de multiples reprises.
Ainsi, la proposition de Mme Dalloz coûterait 2 milliards d'euros environ – ce n'est pas rien –, au bénéfice des familles les plus aisées. Aujourd'hui, ce n'est pas notre priorité ; en tout cas, ce n'est pas le choix que nous faisons. Cela ne signifie pas que nous soyons « anti-famille », bien au contraire, sinon nous aurions poursuivi la politique que Charles de Courson a bien décrite, mais nous ne souhaitons pas engager un match retour sur cette réforme. Avis défavorable.