Nous savons ce que nous devons aux auxiliaires de vie, nous n'allons pas refaire le débat sur leurs conditions de travail, qu'il s'agisse du temps partiel, du niveau de salaire ou des horaires discontinus. Des efforts ont déjà été faits, j'en conviens, au moment de la crise, avec une prime exceptionnelle et, tout récemment, avec une augmentation de salaire. Malgré tout, cela s'est fait chaque fois dans la douleur, du fait d'une certaine incompréhension liée aux problèmes de statut des organismes gérant ces services.
Mon amendement vise à répondre à une question toute simple : comment imposer un niveau de salaire digne pour les auxiliaires de vie ? Nous avons cherché à conditionner le crédit d'impôt au versement d'une rémunération raisonnable. C'est une façon de gommer les difficultés relatives aux statuts, en imposant aux particuliers employeurs de choisir une association ou une entreprise qui rémunère correctement ses salariés. Cela aurait des répercussions pour tous les auxiliaires de vie.