Monsieur le ministre, j'ai trouvé vos arguments très conservateurs. Vous nous parlez de la contemporanéisation sur trois ou quatre ans : c'est très bien, mais ça n'a rien à voir avec ce sur quoi portent ces amendements. Contrairement à ce que vous affirmez, le portage de repas à domicile n'est pas un luxe pour une personne seule et n'ayant pas la capacité physique de se préparer à manger. Se cramponner, comme vous le faites, à la distinction entre les personnes proposant le portage à domicile dans le cadre d'une offre globale et celles proposant uniquement cette prestation, n'a pas de sens : l'important, c'est que le service soit rendu.