Ces associations qui interviennent – L214, Direct Action et d'autres – sont parfaitement identifiées et connues. Problème : leurs donateurs peuvent bénéficier d'un avantage fiscal à hauteur de 66 % de leur don, ce qui signifie qu'une subvention indirecte est allouée à des gens qui menacent l'ordre public et des professionnels qui travaillent dur pour faire leur métier le mieux possible.
Afin que cet amendement soit parfaitement solide et applicable, je me suis entouré de spécialistes de ces questions pour le rédiger. Il vise à rompre avec cette contradiction : on ne peut pas accorder, comme nous le faisons, une quasi-subvention à ces associations.
Celles-ci emploient en effet toutes les méthodes possibles, certaines se faisant par exemple domicilier en Alsace-Moselle où un droit différent leur permet de salarier leurs propres dirigeants. Cessons d'être naïfs ! Il y a derrière cela tout un système et de très gros intérêts – californiens mais, désormais, français également – qui se manifestent au nom de la viande chimique.