Par ces amendements d'appel, nous voulons signaler des lacunes dans la compensation accordée aux bénévoles et, au-delà, dans la reconnaissance du rôle joué par les communes et les communautés de communes, en particulier dans le monde rural, dans la lutte contre la pandémie.
Si les bénévoles donnent de son temps – le bien le plus précieux au fond –, ils parcourent parfois de grandes distances pour rejoindre un centre de vaccination. Peut-être, monsieur le ministre délégué, faudrait-il envisager d'accorder une forme de dédommagement aux associations – la Croix-Rouge et d'autres – qui ont fait appel aux bénévoles présents dans les centres de vaccination ?
Je sais aussi que certaines associations ont mis à disposition des volontaires du service civique, d'où un reste à charge. S'y ajoute le problème lié à la règle édictée par les agences régionales de santé (ARS) selon laquelle il faut qu'un centre de vaccination soit ouvert au moins cinq jours par semaine pour que le droit aux compensations soit ouvert. Or en milieu rural, un certain nombre de centres n'ont pas ouvert cinq jours par semaine, d'où l'impossibilité de bénéficier du financement. Il faudra revoir votre copie d'ici à la fin de l'année de manière à dédommager ceux qui ont contribué à la lutte dans la crise sanitaire.