Monsieur le rapporteur général, votre posture est dogmatique. C'est pour vous comme un tabou, comme si vous aviez des comptes à rendre. Peut-être qu'en 2019, en 2020, vous pouviez adopter cette posture, mais pas maintenant, car là, on frise carrément l'indécence. Les revenus dont nous parlons, 250 000 euros pour un célibataire et le double pour un couple, sont extrêmement élevés. Au cours de l'année qui vient de s'écouler, le nombre de pauvres a augmenté de 1 million, alors que d'autres ont connu une progression indécente de leurs revenus. En outre, ces très hauts revenus – peut-être que personne ici n'est visé puisqu'il ne s'agit que de 40 000 foyers – possèdent la plupart du temps des patrimoines considérables, et vous leur avez fait des cadeaux tout aussi considérables. Dans le moment historique que nous traversons, la solidarité doit jouer beaucoup plus. Affirmer que c'est confiscatoire, pour des gens ayant de tels revenus, ajoute de l'indécence à l'indécence.