Il vise à instaurer un levier fiscal sur le foncier mis à disposition des jeunes agriculteurs, afin de répondre partiellement, modestement, à un enjeu colossal, celui du renouvellement des générations d'agriculteurs et de l'installation de jeunes agriculteurs.
La question est économique et concerne des emplois au cœur de nos territoires ; c'est aussi une question de souveraineté alimentaire. Il faudra un jour décider si l'on veut manger français, ukrainien ou brésilien.
Il y a quelques années, nous avions lancé le défi ardéchois, afin d'obtenir l'installation d'un agriculteur par commune de ce département. Nous croyons qu'il est temps de lancer le défi français, pour s'engager ensemble en faveur du renouvellement des agriculteurs, comme des artisans, dont la pyramide des âges est peu ou prou identique, alors que leurs emplois doivent être transmis et sauvegardés.