Il s'agit du même amendement. À titre d'exemple, pour poursuivre l'analyse de mes collègues, le carbone évité pour l'implantation et l'entretien d'une haie labellisée « bas carbone » est valorisé à hauteur de 200 euros la tonne, alors que certaines valorisations se situent entre 3 et 8 euros la tonne avec des méthodes non certifiées.
On comprend aisément que la tentation soit grande pour une entreprise de choisir ce carbone peu cher plutôt qu'un carbone local, de qualité et dont les effets sont palpables sur le territoire français mais dont le prix est quarante fois supérieur.