Monsieur le député, la progression de l'extrême-droite et du populisme en Europe n'est jamais une bonne nouvelle, ni en Autriche ni ailleurs. D'autres pays européens, en effet, incluent des partis d'extrême-droite ou bénéficient de leur soutien.
Le gouvernement autrichien, présidé par le chancelier Kurz, a été investi lundi. Il comprend six ministres issus du FPÖ, parti de l'extrême-droite. Un contrat de coalition de 183 pages a été signé, dans lequel les engagements européens de l'Autriche sont réaffirmés, de la même manière que Sebastian Kurz l'avait fait le soir même de sa victoire électorale. Je rappelle que le nouveau chancelier a occupé pendant des années le poste de ministre des affaires étrangères dans le gouvernement autrichien précédent, particulièrement pro-européen. Hier, pour son premier déplacement, le chancelier Kurz s'est rendu à Bruxelles où il a rencontré le président de la Commission européenne et celui du Conseil européen.
Mais nous ne sommes pas naïfs, monsieur Carvounas.