Ce projet de loi est l'occasion d'exprimer notre grande fierté – partagée, je le crois, sur tous les bancs de cet hémicycle – d'organiser les Jeux olympiques et paralympiques à Paris en 2024. Bien sûr, tout reste à faire, et le défi de la gouvernance n'est pas le moindre de ceux qui se présentent à nous.
Cet article confère la qualité de co-organisateur des Jeux de Paris 2024 au futur COJO, une association de droit privé dont le budget dépassera les 3 millions d'euros, et qui sera la vitrine des Jeux. Nous connaissons les engagements pris dans le cadre de ce projet de loi pour faire oeuvre d'exemplarité : je pense à l'assujettissement des membres directeurs du COJOP aux obligations de déclaration à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique ou à la compétence de contrôle centralisée de l'intégralité des comptes et de la gestion du futur comité, confiée à la Cour des comptes.
Parmi les éléments qui ne sont pas d'ordre législatif, je souhaite, madame la ministre, que vous fassiez le point sur les statuts du COJOP. Ont-ils été vus par le CIO ? Je pense par ailleurs, outre les éléments annoncés dans les statuts que Mme la rapporteure proposera d'inscrire dans le projet de loi au cours de nos débats, à la création des comités d'audit et des rémunérations. Existe-t-il d'autres éléments saillants qui mériteraient d'être portés à la connaissance de la représentation nationale ?
Enfin, nous avons compris que Mme la maire de Paris prendra la tête de la SOLIDEO, où seront représentés les élus locaux. Seront-ils également représentés au sein du COJOP ?