Je comprends que M. le ministre délégué soit ennuyé d'avoir à assumer cette responsabilité, alors qu'elle ne lui incombe pas directement. Mais nous, nous n'avons cessé de dénoncer ce système depuis des décennies, tout comme l'actuelle majorité territoriale. Ce système était anti-économique et gaspillait l'argent public ; il nous a été imposé par l'État.
C'est une mesure de justice simple : on ne peut demander à une collectivité qui n'est en rien responsable du préjudice d'assumer des réparations considérables, qui obéreraient complètement sa capacité productive, comme tous nos collègues – MM. Coquerel, Pupponi et Acquaviva – l'ont souligné. Nous pouvons discuter d'étalement et des autres solutions possibles, très bien, mais c'est à l'État qu'il revient d'assumer la responsabilité en la matière, aucunement à la collectivité de Corse. Ce serait désastreux, car cela lui ferait perdre toute capacité opérationnelle.