Le groupe La France insoumise s'opposera à cet article car, sur le fond, il réduit de 44,9 millions d'euros les ressources affectées aux organismes de service public, les 195,8 millions d'euros de suppression ou de baisse n'étant pas compensés par les 150,9 millions d'euros d'augmentation.
Encore une fois, le ciblage des augmentations et des baisses de dépenses manque de pertinence. L'ANAH – Agence nationale de l'habitat – devrait voir ses ressources augmenter, en raison de l'importance sociale de ses missions et parce que les mesures prévues dans le plan de relance, telles que MaPrimeRénov', ne sont pas suffisantes en matière de relogement et d'écologie. En revanche, le Gouvernement continue de financer des projets à l'utilité sociale douteuse et à l'impact écologique incertain, comme la Société du Grand Paris.
Nous en parlerons lors de l'examen des missions pour lesquelles je suis rapporteur spécial : la Société du Grand Paris bénéficie de tous les postes équivalents temps plein (ETP), alors qu'il en manque à l'ADEME – Agence de la transition écologique –, au CEREMA – Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement – et à Météo France. Au vu du manque de personnel, une fois que les intérimaires embauchés grâce au plan de relance seront partis, l'ADEME par exemple aura toutes les peines du monde pour continuer à piloter les politiques publiques.
L'article 14 n'apporte pas la réponse adéquate.