Il nous a été proposé par l'Association pour le développement des actifs numériques (ADAN). Depuis 2019, il existe un mécanisme d'enregistrement auprès de l'Autorité des marchés financiers (AMF) et de cosupervision avec l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) pour les entreprises qui ambitionnent d'évoluer dans la sphère financière – les prestataires de services sur actifs numériques.
À ce jour, seuls vingt-deux des prestataires, soumis à cette obligation depuis 2020, ont été enregistrés, laissant un grand nombre d'entreprises postulantes en attente de leur sort et sans vision claire sur le calendrier d'instruction de leur dossier. Le délai d'instruction est relativement important : entre un et deux ans selon les candidats, en raison de navettes entre les différentes parties et de l'insuffisance des ressources humaines allouées. L'enregistrement est pourtant crucial pour l'inclusion bancaire des entreprises des actifs numériques, puisqu'il leur donne un droit d'accès aux comptes bancaires.
Pour faire face à l'affluence des dossiers de la filière, l'amendement vise à allouer à l'AMF et à l'ACPR des ressources humaines suffisantes afin de permettre à ces organismes de remplir la mission qui leur a été confiée.