S'agissant des moyens du sport, faut-il déplafonner les taxes affectées à l'ANS ? Je ne le crois pas. Nous avons ce débat chaque année. Je ne partage pas non plus la position laissant penser que rien n'est fait pour le sport pendant la législature. Je vous rejoins cependant sur un point : cette question dépasse largement le sujet des Jeux olympiques.
Le préfet Cadot le dit régulièrement, les moyens de l'ANS – les taxes affectées mais aussi les crédits budgétaires qui lui sont propres, d'un montant de 300 millions également – sont calibrés pour assurer ses missions. Le budget global de l'ANS, additionné aux crédits issus de la mission "Relance " utilisés pour le sport, me semble être à la hauteur des ambitions. Qu'il faille ensuite se poser la question de repenser les structures territoriales et des outils de gouvernance dans le sport, c'est probable, mais je laisse ce sujet aux experts en la matière – ce que je ne suis pas. Quoi qu'il en soit, les moyens financiers alloués me semblent satisfaisants par rapport aux missions.
Je rappelle aussi que le pass'sport sera inclus dans le PLF pour 2022, à la suite des annonces du Président de la République et de la ministre des sports. C'est une allocation de 50 euros par enfant pour financer tout ou partie de l'inscription dans les associations sportives. Il est particulièrement important dans les départements comme le vôtre, monsieur Coquerel, et le mien. Qui sait, peut-être le pass'sport permettra-t-il de former des soignants qui sauront arrêter les penaltys ?