Vous donnez à ces mesures le nom de réduction des charges sociales ; nous, nous parlons d'exonération des cotisations sociales. Toujours est-il qu'elles déséquilibrent le système, qui doit alors être financé par des recettes fiscales.
Il faudrait au contraire revenir au système extraordinaire que les communistes ont créé après-guerre, admiré par tous les autres pays, à cette grande idée d'une sécurité sociale alimentée par les cotisations – d'un salaire mutualisé, socialisé, suffisant à répondre aux besoins.
C'est d'ailleurs pour cela que nous nous battons afin de vous empêcher de relever l'âge de la retraite : les jeunes en proie au chômage de masse, s'ils travaillaient, cotiseraient et amélioreraient considérablement l'équilibre des comptes sociaux.