Intervention de Dino Cinieri

Séance en hémicycle du mercredi 20 octobre 2021 à 15h00
Vigilance sanitaire — Après l'article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

Nous proposons que le Gouvernement ne puisse mettre en œuvre les restrictions liées à l'état d'urgence que si le taux d'incidence est supérieur ou égal à 55 pour 100 000 habitants. Il y a dix-neuf mois, nous avons voté le premier texte sur l'état d'urgence sanitaire. La situation l'exigeait : nous ne savions pas où nous allions et il était important qu'un cadre juridique soit posé. Mais depuis des mois, nous vivons dans un état d'exception qui concilie mal les libertés individuelles et les libertés collectives, les grands principes fondamentaux et la sécurité sanitaire.

Samedi matin, à ma permanence parlementaire, j'ai rencontré avec ma suppléante, Mme Sylvie Bonnet, un collectif ligérien de personnels hospitaliers suspendus. Ils m'ont fait part des conséquences graves de l'application du passe sanitaire, tant sur le plan psychologique que financier, pour les personnels concernés. Je tiens à rappeler ici que ces professionnels de santé ont eu à affronter la première vague à partir de février 2020, sans bénéficier d'équipements de protection individuelle. Cette carence due à l'incurie du ministère de la santé a entraîné la contamination d'agents hospitaliers. Pourquoi, monsieur le ministre, les stigmatisez-vous ainsi désormais ?

Soulignons, en outre, que depuis juillet 2021, les données épidémiologiques prouvent qu'il n'y a pas eu de quatrième vague. L'épidémie est derrière nous, même si nous ne nions pas que le virus est toujours présent. Alors pourquoi cet acharnement à vouloir maintenir le passe sanitaire,…

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