Il n'est pas nécessaire de proroger le passe sanitaire jusqu'au 31 juillet 2022 alors même que nous sommes en sortie de crise. Nous devons nous adapter à une situation qui pourrait durer encore longtemps et revenir au droit commun. En juillet dernier, notre groupe a défendu l'obligation vaccinale, qui aurait permis de viser un taux élevé de vaccination sans pour autant créer une France à deux vitesses.
La prorogation du passe sanitaire jusqu'au 31 juillet implique que le Parlement ne pourra plus en débattre jusqu'à cette date et ne pourra donc plus assumer son rôle constitutionnel de contrôleur de l'action de l'exécutif – je pense d'ailleurs que c'est, au fond, ce que souhaite le Gouvernement.