Il s'attaque aussi à la liberté, bien sûr, puisque l'accès à de nombreux lieux de la vie quotidienne, y compris l'hôpital, est subordonné à la présentation d'un passe. Et je ne peux pas manquer d'évoquer les dizaines de milliers de soignants suspendus qui manqueront cruellement à notre système de santé. Enfin, ce dispositif s'attaque malheureusement à la fraternité : nous avons tous pu constater l'émergence de tensions très fortes dans la société sur ces questions.
Je conclus, une fois n'est pas coutume, avec les mots de notre collègue François-Xavier Bellamy : « Les libertés fondamentales, l'égalité des droits, l'amitié civique ne sont pas des privilèges pour temps calmes : c'est un héritage qui nous oblige. »