Si l'état d'urgence était à nouveau décidé, il y aurait forcément, quoi qu'il arrive, un vote du Parlement le mois suivant. Il n'y a pas d'absence de contrôle dans la mesure où un rapport sera remis en février au Parlement et, comme je l'ai dit précédemment à l'excellent Philippe Vigier, un débat sera organisé si les députés le souhaitent.
Il n'y a pas d'intentions cachées ni de prorogation exceptionnelle ou beaucoup plus longue que les fois précédentes : elle est, au contraire, plus courte puisque vous avez été amenés à vous prononcer la première fois en faveur d'une prolongation de dix mois et demi, puis de dix mois la deuxième fois, alors qu'elle n'est, aujourd'hui, que de sept mois et demi. Les signaux politiques ou les symboles qu'y voient certains relèvent plutôt selon moi d'une obsession personnelle.