Ainsi, le taux d'incidence augmente fortement en Belgique et aux Pays-Bas. En Allemagne, il atteint 75 pour 100 000 habitants et se situe sur une vague de croissance. En Europe de l'Est, là où la vaccination est, hélas, plus faible qu'en France, on observe des vagues épidémiques importantes, avec des taux d'incidence supérieurs à 700 dans certains pays, comme en Lettonie, ou à 500, comme en Roumanie. Ces taux sont également très élevés en Russie, où l'on enregistre parfois plus de 1 000 morts en une journée. L'épidémie n'est donc pas terminée.
Cette résurgence du virus dans certains pays européens tient au fait qu'il y fait plus froid et que le climat y est plus humide. Il en va en effet du coronavirus comme de tous les virus respiratoires, qui circulent hélas davantage – de l'ordre de 30 % de plus – quand il fait froid et humide, comme c'est le cas notamment pour la grippe, la bronchiolite ou la gastro-entérite, ces maladies en « ite » que les Français connaissent bien.