Je me souviens qu'en 2017 – je siégeais alors sur d'autres bancs de l'Assemblée –, nous avions été élus en disant que nous en avions ras-le bol des états d'urgence et de leurs prolongations. Une de nos premières mesures avait justement été l'abrogation de l'état d'urgence qui était alors en vigueur dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Et voilà que depuis près de deux ans, ce que nous proposons, c'est un état d'urgence sanitaire ! Soyons raisonnables : nous sommes en démocratie, nous avons d'autres moyens pour remplir notre mission.
La prolongation dont nous discutons aujourd'hui met en exergue votre incapacité, depuis des mois, à instaurer un système pérenne et agile qui nous permette de réagir sans avoir à passer en permanence par des mesures exceptionnelles. .