Nous regrettons infiniment que le texte de la commission amendé par Pacôme Rupin soit revu à la baisse par une renationalisation du passe. Nous pensions que la territorialisation, le fait d'adapter les mesures sanitaires dès que l'on dépasse 50 pour 100 000 de taux d'incidence, est intelligent, proportionné et sans doute compréhensible pour nos concitoyens. Nous avons le sentiment que pour ne pas trop vous embêter, vous reniez les libertés fondamentales.
J'ai une grande inquiétude avec ce texte. Dans quelques mois, les stations de ski, tout le secteur de la montagne, doivent rouvrir et travailler. Ce texte va permettre, comme l'an dernier, que le Président de la République décide du jour au lendemain que les stations n'ouvriront pas, et cela sans que nous puissions en parler dans cet hémicycle. Ce n'est pas acceptable. Il faut revenir à un État démocratique plus équilibré en évitant ce que nous avons vécu, à savoir des mesures d'une violence inouïe pour tout un secteur économique.