Sans vouloir vous manquer de respect, monsieur Bricout – je ne crois d'ailleurs pas, malgré tout ce que j'entends, que ce débat révèle un quelconque manque de respect du Gouvernement à l'égard du Parlement –, il me semble que vous confondez les tests sérologiques et les tests antigéniques.
La sérologie antigénique existe à l'état embryonnaire et pourrait permettre, par une prise de sang, de savoir si un individu est contaminé par le virus à un instant T. Cela n'a toutefois aucun intérêt par rapport à un test antigénique moins coûteux, plus rapide et surtout moins invasif.
Le test sérologique, dont on a beaucoup débattu dans cet hémicycle lorsque nous avons examiné les dix précédents projets de loi sur la crise sanitaire, vise à connaître le niveau d'anticorps, et non d'antigènes, d'une personne. Rappelons que l'antigène est un fragment de virus.