Je vais faire comme M. Breton et défendre aussi mon amendement de repli n° 96.
Tout d'abord, j'aimerais revenir sur les derniers échanges. En quelque sorte, la majorité nous explique que nos concitoyens se sont accoutumés à la contrainte.
Certes, les choses ont évolué de manière graduelle : confinement ; attestation de sortie ; port du masque obligatoire ; couvre-feu ; quarantaine ; tests obligatoires gratuits puis payants ; vaccination conseillée, encouragée puis finalement obligatoire à travers le passe vaccinal ou plutôt le passe sanitaire – lapsus révélateur.
Votre argument est que tout va bien et que nos concitoyens sont habitués à ces contraintes. Ce n'est pas le cas, ils sont de plus en plus nombreux à estimer que celles-ci étaient légitimes lorsque la tension était forte, mais qu'il faut savoir les assouplir lorsqu'elle se relâche. En réalité, nous avons l'impression que le mécanisme est à sens unique. De surcroît, on prive le Parlement de toute possibilité de contrôle. C'est ce que nous dénonçons, et c'est notre rôle de parlementaire de le faire.