Premièrement, vous aurez remarqué qu'il ne s'agit pas tout à fait des mêmes amendements, puisqu'ils ne portent pas sur les mêmes dispositions : tout à l'heure, nous parlions de l'état d'urgence sanitaire. Il est donc légitime que nous revenions sur le sujet.
Deuxièmement, en Guadeloupe, les associations soutiennent le plan ORSEC Eau potable et le plafonnement du prix des bouteilles d'eau en plastique. Des mouvements citoyens se créent en ce sens. Même le rapporteur spécial de l'ONU sur les droits de l'homme à l'eau potable et à l'assainissement – peut-être cela ne vous fait-il ni chaud ni froid – alerte le Gouvernement et lui demande ce qu'il compte faire, non seulement en Guadeloupe, mais aussi dans les autres territoires d'outre-mer et notamment à Mayotte, où la situation en matière d'eau potable est plus grave que partout ailleurs dans notre République.
Oui, nous reparlons de ce sujet ! Les réponses technocratiques qui nous ont été faites – « Ce n'est pas de notre compétence et ce n'est pas le bon dispositif » – ne nous conviennent pas. Quoi que vous ayez déjà fait, trouvez une autre manière de faire ! Lorsque je me suis rendue sur place dans le cadre de la commission d'enquête évoquée par mon collègue, les Guadeloupéens nous confiaient tous que si pareille situation était survenue dans l'Hexagone, jamais elle n'aurait duré aussi longtemps.