Personne ne nie l'importance pour les jeunes de faire du sport, de se cultiver, de sortir, de retrouver une vie qui soit la plus normale possible, surtout après la période qu'ils ont connue – comme ce fut le cas dans d'autres pays. Je souligne au passage que les écoles ont été fermées beaucoup moins longtemps en France que partout ailleurs dans le monde parce que nous avons toujours sanctuarisé l'école et la jeunesse. Il est important de reprendre une activité sportive – monsieur Ruffin, je vous remercie de faire passer ce message de santé publique – et les jeunes doivent retrouver ces activités dynamiques.
Certains clubs sportifs enregistrent une baisse de 20 % des inscriptions. On aurait tort d'imaginer qu'elle n'est liée qu'au passe sanitaire. En réalité, à l'image de la fréquentation du cinéma chez les adultes – j'en parlais tout à l'heure –, on note une baisse d'activité dans certains secteurs car une peur du virus subsiste dans notre pays, même si j'ai l'impression qu'il en est beaucoup moins question dans l'hémicycle. Et pour cause : on compte 4 000 contaminations par jour, des classes sont fermées à la suite de cas de covid-19 chez des enfants et il arrive – même si c'est en effet beaucoup plus rare – que des formes symptomatiques voire sévères laissent des symptômes persistants chez les adolescents.
Monsieur Aubert, vous m'avez interrogé à propos des effets indésirables. Je répète – comme je le ferai chaque fois que vous me poserez la question – que toutes les informations sont accessibles de façon transparente sur le site public de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), qui propose des rapports hebdomadaires complets avec des graphiques, des courbes, des chiffres et des tableaux présentant notamment les rapports bénéfices-risques. En tant que parlementaire, il me semble que vous pouvez prendre la peine d'aller chercher les informations au moment où vous déposez des amendements sur ces questions.