Au mot « vigilance », je substituerais les termes « surveillance et contrôle » sanitaires. En effet, si le projet de loi avait réellement pour but la vigilance sanitaire, vous parleriez des lits d'hôpitaux que vous supprimez, des soignants que vous avez écartés de l'hôpital, des temps d'attente qui s'allongent pour obtenir des rendez-vous, du nombre de Français qui ne peuvent pas être opérés alors qu'ils sont en danger, notamment ceux atteints de tumeurs cancéreuses, qui sont opérés en retard parce que des blocs opératoires ne fonctionnent plus. Voilà la réalité ! Vous préférez la surveillance, le contrôle et la levée du secret médical. C'est un triste soir pour notre pays.