nous l'avons défendu avec exigence, au nom du groupe Mouvement démocrate (MODEM) et démocrates apparentés, lorsqu'il a fallu avancer la fin de l'état d'urgence sanitaire au 15 novembre 2021, lors de la commission mixte paritaire (CMP), pour satisfaire les sénateurs du groupe Les Républicains – j'étais au Sénat pour conclure l'accord et Philippe Gosselin peut le confirmer, il était là aussi. Ce soir, nous avons aussi accompli une avancée : l'organisation d'un débat d'ici la fin de la session parlementaire – à la suite du rapport d'étape qui devra être remis au plus tard le 15 février 2022 –, que nous avons d'une certaine manière imposé au Gouvernement. Nul ne peut le contester ! Ce débat sera le moment – une fois de plus – de dire ce qui va, ce qui ne va pas et aussi, par exemple, de nous démontrer comment, le cas échéant, le secret médical a été levé en milieu scolaire.
Je voulais dire ceci à notre camarade Gosselin, qui a été maire et le sait donc comme moi : dans une école, lorsqu'on sait qu'un enfant est malade du covid, n'informe-t-on pas précisément tous ceux qui ont été en contact avec lui ? L'information passe par les enseignants, et il le sait très bien ! Alors cessons d'être hypocrites entre nous. Ce qui compte, au bout du chemin, c'est de savoir si nous sommes armés pour affronter l'avenir, oui ou non ; et si le texte peut donner lieu à des mesures coercitives, oui ou non.