Alors que fait-on concrètement ? Leur empêcher l'accès à leur lieu de travail ? Les faire gazer par des policiers eux-mêmes non soumis à l'obligation vaccinale ? Les remplacer par des infirmiers, médecins ou aides-soignants recrutés sur des sites nationaux avec des salaires mensuels mirobolants – 3 700 euros pour un poste d'infirmière en Martinique alors que jamais de telles rémunérations n'ont été octroyées à compétences égales aux soignants locaux ?
Dans ces conditions, l'entêtement obsessionnel du Gouvernement à nous imposer son injonction à l'injection pourrait accentuer le risque de déflagration sociale, alimenté et entretenu par l'absence de réponse concrète aux inquiétudes des peuples.
L'obligation vaccinale des soignants et le passe sanitaire peuvent-ils s'appliquer aveuglément de la même manière en Martinique, Guadeloupe, Guyane et Polynésie où l'on dénombre 70 % de soignants non vaccinés, où le taux de chômage culmine au-delà de 18 % de la population, où une extrême précarité frappe de plus en plus nos compatriotes ?
Avec 100 % de personnel, nos hôpitaux fonctionnent depuis des décennies en mode dégradé dans la totale indifférence des gouvernements qui en ont eu la responsabilité. Alors comment faire avec 30 % de vaccinés ?