C'est avec beaucoup de plaisir que je m'adresse à vous aujourd'hui, sur ce dernier projet de loi de financement de la sécurité sociale de la législature – dernier, mais non des moindres. Je ressens aussi beaucoup de fierté, tant le travail accompli en commission la semaine dernière fut de grande qualité et a permis sans nul doute – j'y reviendrai – d'enrichir le texte que nous nous apprêtons à examiner. Je tiens évidemment à remercier le rapporteur général et les rapporteurs qui viennent de s'exprimer. Tout au long des travaux de notre commission, vous vous êtes attachés à répondre le plus précisément possible à l'ensemble de nos collègues. Au-delà, tous les commissaires, et parfois même des collègues membres d'autres commissions, ont eu à cœur, par leurs amendements ou leurs interventions, de contribuer à enrichir le texte et nos débats : je tiens également à les en remercier.
Avant d'entrer dans le vif du sujet, je commencerai par vous donner quelques chiffres. Comme chaque année, l'examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale a marqué un temps fort pour la commission des affaires sociales. Et pour cause : il nous a fallu près de douze heures pour examiner les 62 articles que comporte le texte et les 449 amendements déposés – douze heures durant lesquelles j'ai eu à cœur de laisser toute latitude à l'ensemble des interventions, car je sais combien elles sont importantes, aussi bien pour nos travaux que pour la bonne santé de notre Parlement – n'y voyez bien sûr aucun jeu de mots.
Si j'insiste sur ce point, c'est que j'ai bien conscience que nos conditions de travail ne sont pas toujours optimales :…