Il n'est pas acceptable que, dans notre pays, certains territoires soient totalement dépourvus de professionnels de santé. Ces pénuries alimentent le non-recours aux soins.
Pour lutter contre la désertification de nos territoires, le numerus clausus a été ouvert afin de former davantage de médecins. Une telle mesure était nécessaire car il est admis que, compte tenu de l'évolution des conditions travail, il faut aujourd'hui 1,8 médecin pour remplacer un médecin partant à la retraite. Mais cela ne produira d'effets que dans plusieurs années. Que fait-on aujourd'hui ? Il faut une juste répartition de l'offre de soins sur l'ensemble du territoire national. C'est pourquoi notre groupe a proposé des amendements en ce sens, hélas déclarés irrecevables : stages en zones sous-denses, incitation à l'installation, préavis pour les médecins quittant le territoire.