Monsieur le ministre délégué, tout cela va dans le bon sens. Certains établissements avaient vraiment besoin d'un soutien de l'État pour se désendetter. Mais quand on discute avec des responsables, on s'aperçoit que le plan résultant du Ségur de la santé n'aura pas forcément d'effet sur le quotidien des hôpitaux. En effet, leur activité a considérablement baissé en raison de la crise sanitaire – jusqu'à 15 ou 20 % dans certains établissements, par exemple à Troyes. Or le financement des mesures du Ségur passe par la revalorisation de leur activité : puisque celle-ci a baissé en volume, sachant que les salaires ont été augmentés, il en résulte un déséquilibre qui risque d'absorber les effets positifs du désendettement. Il faut regarder cela de toute urgence.