Nous sommes en effet à l'écoute de l'inquiétude qui saisit depuis des mois la communauté soignante quant à la situation très déficitaire du vaisseau amiral de la santé dans le Bas-Rhin. Nous attendons donc avec impatience la venue du Premier ministre et du ministre des solidarités et de la santé à Strasbourg, lors d'une prochaine étape de leur Tour de France des investissements post Ségur, entamé ce mardi à Dijon.
S'agissant de la méthode, nous saluons la décision de déconcentrer les enveloppes budgétaires annoncées. Nous insistons sur le besoin de prendre en compte la situation spécifique et historique de chaque établissement pour décider des financements accordés. En effet, dans le cas des HUS, il faut tenir compte de leur endettement hors norme, lié à une politique passée de non-recours aux financements de l'État et à l'impact de décisions qui contribuent à leur déficit – je pense notamment aux pertes de recettes liées à la création de l'Institut de cancérologie Strasbourg Europe (ICANS), qu'il va bien falloir compenser.
L'amendement vise à demander un rapport annuel d'information au Gouvernement, afin de permettre une bonne prise en compte des critères historiques et spécifiques propres à chaque établissement lors de l'allocation des enveloppes budgétaires.